Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ELLE

Ma mère, de sa tendre enfance paie la blême asphyxie,
La lumière me guide vers ses tendres couleurs,
Portant au bout de cette impasse douleur
Le sentiment de ces huit mois passés au lit.
L'âme d'un grand Amour que je connais toujours,
Me berce jusqu'au tendre lever du jour,
Traînant l'impatience d'un printemps heureux,
Et consolant sa passion pour nôtre grand Dieu,
Va s'enivrant son doux voeu de guérir,
Vers un amant qui se saurait tremblant.
Je garde les sanglots d'un tel aimant,
Et pour un jour d'existence paraît charmante et charmée.
Je l'aime dans cette noble dignité,
Et sous l'émoi d'un Bonheur partagé que je reçois alors,
Le jardin me permet que mon enfance adore,
Mes pensées tristes et douces la font larmoyer,
Le coeur poignardé, vous me verrez l'aimer.

Poème écrit le 25 mars 2018
A Saint-pair-sur- mer.

D'ailes fines.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :